Francine Lelièvre, directrice générale de Pointe-à-Callière, cité d'archéologie et d'histoire de Montréal, et vice-présidente de la Commission franco-québécoise sur les lieux de mémoire communs, lauréate du Prix du gestionnaire culturel 2015
Par Gilles Durand
De gauche à droite, François Colbert, titulaire de la Chaire de gestion des arts Carmelle et Rémi-Marcoux de HEC Montréal, Rémi Marcoux, président du conseil d'administration de Transcontinental, Francine Lelièvre, fondatrice et directrice générale du Musée Pointe-à-Callière, et Diane Giard, première vice-présidente à la direction, Banque Nationale.
Crédit : Réseau HEC Montréal.
Francine Lelièvre, directrice générale du musée d'archéologie et d'histoire Pointe-à-Callière, reçoit le Prix du gestionnaire culturel 2015 décerné par la Chaire de gestion des arts Carmelle et Rémi-Marcoux de l'École des Hautes Études commerciales de Montréal.
La récipiendaire fait une brillante carrière dans la sphère de la sauvegarde et de la mise en valeur du patrimoine culturel de Montréal et du Québec. En 1992, pour le 350e anniversaire de la fondation de Montréal par la France, elle met sur pied un musée d'archéologie et d'histoire, situé au lieu de fondation de la ville, qui ne cesse de croître depuis. Le musée est une véritable cité, comprenant une dizaine de bâtiments et lieux historiques du Vieux-Montréal, formant un ensemble intégré et réhabilité au besoin, qui fait l'orgueil de la métropole et des Montréalais.
Grâce à ses talents de rassembleuse, Francine Lelièvre sait s'entourer d'une équipe des plus compétentes. Celle-ci assure une programmation variée et riche d'enseignements, expositions d'envergure internationale, visites d'écoliers, activités culturelles à l'intention du grand public, faisant passer l'achalandage du musée de 150 000 à 400 000 visiteurs par an à l'heure actuelle.
Un des points forts de Francine Lelièvre, c'est de diriger une institution culturelle en étroite collaboration avec le milieu muséal québécois et international, au premier chef, dans ce dernier cas, les musées français. Le partage d'expertise permet d'assurer le rayonnement du fait français dans la métropole, au Québec et, d'une façon plus générale, en Amérique du Nord et au niveau international.
Pour en savoir davantage sur le parcours de Francine Lelièvre, consulter le site du Musée Pointe-à-Callière
