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mardi 19 mars 2024

Commission de la mémoire franco-québécoise

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Molière

La notion de lieu de mémoire signifie, pour la Commission, l’ensemble des repères culturels, lieux, pratiques et expressions issus d’un passé commun. Ces repères peuvent être concrets et tangibles, comme des objets ou monuments, mais ils peuvent aussi être immatériels, comme l'Histoire, la langue, ou les traditions.
Les lieux de mémoire sont non seulement des objets de connaissance, mais doivent également se révéler des sources d’émotion.
Les traces du passé prennent un sens nouveau lorsqu’elles deviennent Mémoire en prenant appui sur des supports vivants et contemporains. La Mémoire prend vie quand elle rejoint le citoyen.

Selon Pierre Nora :

« Les lieux de mémoire, ce sont d’abord des restes. La forme extrême où subsiste une conscience commémorative dans une histoire qui l’appelle, parce qu’elle l’ignore. (…) Musées, archives, cimetières et collections, fêtes, anniversaires, traités, procès-verbaux, monuments, sanctuaires, associations, ce sont les buttes témoins d’un autre âge, des illusions d’éternité. (…)»

Il dit aussi « un lieu de mémoire dans tous les sens du mot va de l'objet le plus matériel et concret, éventuellement géographiquement situé, à l'objet le plus abstrait et intellectuellement construit ». Il peut donc s'agir d'un monument, d'un personnage important, d'un musée, des archives, tout autant que d'un symbole, d'une devise, d'un événement ou d'une institution.

Pierre Nora, sous la direction de. Les lieux de mémoire, vol. 1, Paris, Quarto-Gallimard, 1997.



Pour en savoir plus sur les lieux de mémoire :

 

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