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jeudi 28 mars 2024

Commission de la mémoire franco-québécoise

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Molière

Réseau d'Archives des francophonies nord-américaines

 

Univers culturel de Saint-Sulpice – département des archives

116, rue Notre-Dame Ouest
Montréal (Québec)  H2Y 1T2

Téléphone : 514 849-6561
Courriel : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Personne ressource : Marc Lacasse, coordonnateur du département

Bref historique de l'organisme
Le département des archives préserve le patrimoine archivistique de la Compagnie des Prêtres de Saint-Sulpice et de ses membres.  Il en favorise l'accès aux membres et aux chercheurs. Les archives de la Compagnie des Prêtres de Saint-Sulpice de la Province canadienne reflètent les rôles religieux et civils de la Compagnie et de ses membres depuis 1657 jusqu'à aujourd'hui. Plus spécifiquement, ces archives témoignent de leurs activités qui se manifestent dans les multiples aspects du développement religieux, social, éducatif, économique et culturel au sein de Ville-Marie (Montréal).

La Compagnie des Prêtres de Saint-Sulpice a été fondée le 29 décembre 1641 par Jean-Jacques Olier, futur curé de la paroisse Saint-Sulpice à Paris, pour la réalisation de deux œuvres : "l'une est le renouvellement de l'Église dans ses quartiers, l'autre l'établissement d'une nouvelle Église en Canada, où l'on va bâtir une ville chrétienne, qui est une œuvre
d'une merveilleuse importance." (Dominique Deslandres, John A. Dickinson et Ollivier Hubert, Les Sulpiciens de Montréal. Une histoire de pouvoir et de discrétion 1657-2007, Montréal, Éditions Fides, 2007, p. 30).

L'intérêt de Jean-Jacques Olier pour le Canada est même antérieur à la fondation de sa Compagnie. On le reconnaît comme l'un des fondateurs de la Société Notre-Dame de Montréal en 1639.  Cette Société à laquelle participe également Jérôme Le Royer, Paul de Maisonneuve, Jeanne Mance, Pierre Chevrier se donne comme objectifs d'établir une colonie à Ville-Marie (Montréal) et d'évangéliser les Amérindiens. Peu de temps avant sa mort, en 1657, M. Olier, envoie à Montréal quatre Sulpiciens qui prennent la succession des Pères jésuites et assurent le ministère dans la ville naissante. M. Gabriel Thubières de Levy de Queylus est le supérieur de cette petite équipe qui prend en charge la paroisse Notre-Dame à laquelle s'ajouteront par la suite 11 paroisses rurales dans l'Île de Montréal.

À compter de 1663, les Prêtres de Saint-Sulpice deviennent les seigneurs de Montréal, de Saint-Sulpice, puis de la seigneurie du Lac-des-Deux-Montagnes à Oka en 1717, jusqu'à l'abolition du régime seigneurial au XXe siècle.

Missionnaires, explorateurs, curés et seigneurs, les Sulpiciens ont œuvré auprès des autochtones, de la population montréalaise et des communautés religieuses. Éducateurs et humanitaires, ils ont établi et soutenu des écoles de l'enseignement au primaire jusqu'aux facultés universitaires, des hôpitaux, des organismes d'aide aux pauvres, des bibliothèques pour favoriser la lecture.

Ils ont contribué au développement de la vie religieuse, sociale, économique et culturelle à Montréal sous de multiples formes. Par le rayonnement de leurs membres, ils ont exercé une influence au Canada et aux États-Unis, puis à Rome, au Japon, en Colombie, en divers pays de l'Amérique Centrale et de l'Amérique du Sud, et principalement au Brésil.

Plus de 70 noms d'avenues, de chemins, de parcs, de places et de rues dans la ville soulignent l'apport des Sulpiciens.

Résumé des collections :

 

  • Nouvelle-France
    L'implication sulpicienne en Nouvelle-France remonte à 1657, date à laquelle trois prêtres et un diacre de Saint-Sulpice s'installent à Ville-Marie (qui deviendra Montréal). En 1663, la Compagnie de Saint-Sulpice se voit confier par le roi Louis XIV l'administration des seigneuries de Montréal et de Saint-Sulpice. Plus tard, en 1717, la Compagnie se verra attribuer la seigneurie du lac des Deux-Montagnes.

    Les archives de Saint-Sulpice à Montréal ont une importance significative quant à la présence et au rôle des Sulpiciens dans l'histoire de la Nouvelle-France et tout particulièrement dans l'histoire de Montréal, à propos de ses habitants et institutions et de divers autres aspects de la vie politique, économique, religieuse, culturelle et sociale tout au long du Régime français et qui se poursuivent par la suite.

 

  • Saint-Sulpice, le Canada français et la francophonie à l'étranger.
    Les archives témoignent jusqu'à ce jour des échanges entre Saint-Sulpice et diverses organisations et institutions, telles que la Congrégation de Notre-Dame, les Soeurs grises de Montréal, les Hospitalières de Saint-Joseph, l'Université de Montréal, le Collège de Montréal, le Collège André-Grasset, le Grand Séminaire de Montréal, l'Institut de formation théologique de Montréal, le Collège pontifical canadien, les Séminaires du Canada (Edmonton), du Japon (Fukuoka), d'Amérique latine (Brésil : Brasilia; de Colombie : Cali, Cucuta, Pasto, Zipaquira), la Paroisse Notre-Dame de Montréal, des chapelles et des aumôneries.

    Il faudra attendre 1840 pour qu'à la demande de Mgr Ignace Bourget, évêque de Montréal, les Sulpiciens fondent le Grand Séminaire de Montréal. À ce jour, plus de 6,000 prêtres provenant du Canada mais aussi des États-Unis y furent formés.  Le Grand Séminaire de Montréal fête son 175e anniversaire en 2015.

    En 1888, s'ouvre à Rome le Collège Pontifical Canadien qui accueille les prêtres canadiens et des prêtres candidats à Saint-Sulpice qui font des études dans les universités romaines. Le Collège a célébré son 125e anniversaire en 2014.

    En 1932, Mgr Albert Breton, évêque de Fukuoka (Japon), invite Saint-Sulpice du Canada à établir au sud du pays l'œuvre des Séminaires en vue d'assurer la formation d'un clergé japonais pour cette région. Déjà, auparavant, le Cardinal Jean Verdier, cardinal de Paris, avait assuré le départ des deux premiers Sulpiciens français en vue de la fondation du Grand Séminaire de Hanoï, au Tonkin. En visite au Canada à l'été 1932, Mgr Verdier, à titre de supérieur général de la Compagnie des Prêtres de Saint-Sulpice, incite le supérieur provincial de Montréal, M. Roméo Neveu, à fonder un séminaire au pays du Soleil levant.

    Depuis cette date, outre les séminaires déjà mentionnés, la Compagnie a assumé la direction de plusieurs séminaires qui se consacrent à la formation des prêtres : dans l'Ouest canadien : St-Boniface au Manitoba - 1954-1968, au Congo : Kinshasa - 1968-1972, en Amérique centrale : Guatemala (Guatemala) - 1965-1970, Panamá (Panamá) - 1977-1988, Chitré (Panamá) - 2004-2007, en Colombie : Manizales - 1949-2004, Bogotá - 1960-1980, Girardot – 2005, en Argentine : Rosario - 1969-1973, au Venezuela : Cumaná - 1971-1975, au Honduras : Teguacigalpa - 1973-1975, au Brésil : Londrina - 1994-2002.


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