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La Commission franco-québécoise sur les lieux de mémoire communs se joint au Musée du Château Ramezay pour lancer les festivités du 350e anniversaire de l’arrivée du régiment de Carignan-Salières, le 18 novembre 2014

La Commission franco-québécoise sur les lieux de mémoire communs se joint au Musée du Château Ramezay pour lancer les festivités du 350e anniversaire de l’arrivée
du régiment de Carignan-Salières, le 18 novembre 2014

Par Gilles Durand

 

Le partenariat pour consolider la mémoire franco-québécoise : de g. à d. Matthieu Sauvé, Michel Langlois et Denis Racine.

Le partenariat pour consolider la mémoire franco-québécoise : de g. à d. Matthieu Sauvé, Michel Langlois et Denis Racine
Crédit : CFQLMC – Gille Durand

Le 18 novembre 2014, la Commission franco-québécoise sur les lieux de mémoire communs (CFQLMC) se joint au Musée du Château Ramezay pour faire connaître les festivités du 350e anniversaire de l’arrivée, en 1665, du régiment de Carignan-Salières dans la vallée du Saint-Laurent. Le lancement se fait en présence du président du Conseil d’administration du Château, Matthieu Sauvé, de son directeur et conservateur, André J. Delisle, du coprésident de la CFQLMC, Denis Racine, du secrétaire général de la Fédération Histoire Québec, Michel Pratt, et des auteurs d’une exposition et d’une publication, Michel Langlois et Marcel Fournier, de même que de nombreux invités. Les responsables des activités sont fiers de leurs réalisations avec raison. L’atmosphère est à la fête.
 

Plus d'une raison d'être fier du travail accompli : de g. à d. Michel Pratt, Marcel Fournier, Denis Racine, Matthieu Sauvé, Michel Langlois et André J. Delisle.

Plus d’une raison d’être fier du travail accompli : de g. à d. Michel Pratt, Marcel Fournier, Denis Racine, Matthieu Sauvé, Michel Langlois et André J. Delisle
Crédit : CFQLMC – Gilles Durand

L’arrivée du régiment en 1665 constitue un moment fondateur pour le Québec
L’arrivée en 1665 du régiment de Carignan-Salières, 1 300 soldats, constitue un moment fondateur pour le Québec. Le régiment a pour mission de protéger le territoire contre les Iroquois et, une fois la paix établie, le roi Louis XIV souhaite que les militaires restent au pays et prennent « terre et femme ». Le régiment laisse un héritage considérable de son passage : les Iroquois sont pacifiés; quelque 400 militaires s’établissent au pays, les officiers reçevant des seigneuries et les soldats des censives à défricher et à cultiver; ils donnent leur patronyme à des milliers de Québécois et laissent une empreinte importante dans la toponymie municipale.

Un héritage à maintenir vivant dans la mémoire collective

Un beau succès pour les Éditions Histoire Québec : de g. à d. Michel Langlois, Michel Pratt, responsable des Éditions Histoire Québec et Marcel Fournier.

Un beau succès pour les Éditions Histoire Québec : de g. à d. Michel Langlois, Michel Pratt, responsable des Éditions Histoire Québec et Marcel Fournier
Crédit : Marcel Fournier

Pour maintenir cet héritage vivant dans la mémoire, les partenaires ont élaboré une programmation riche et diversifiée tout au long de l’année 2015. Au nombre des activités, mentionnons d’abord la présentation d’une exposition intitulée Bâtir pays. L’exposition, appuyée sur une recherche fouillée et méticuleuse, a été préparée sous la direction scientifique de l’historien et généalogiste Michel Langlois et elle est en montre au Château.

Michel Langlois a également agi comme coauteur avec Marcel Fournier d’une publication à caractère historique et généalogique parue aux Éditions Histoire Québec, sous le titre Le régiment de Carignan-Salières : Les premières troupes françaises de la Nouvelle-France 1665-1668. L’ouvrage renferme à la fois un volet historique et généalogique. Côté généalogique, les lecteurs trouveront les noms d’officiers et de soldats. Comme l’a écrit le romancier, Raymond Dorgelès, « Dire seulement leur nom, c’est les défendre, les sauver ». Mais les deux auteurs ont fait beaucoup plus : ils dévoilent leur origine en France, les noms de leur père et mère, leur métier, le nom de leur épouse, le nombre d’enfants. Voilà une condition pour faire entrer ces soldats dans la mémoire collective, pour maintenir vivant leur souvenir et pour en assurer la transmission aux générations futures.

Deux sites à consulter régulièrement pour être tenu au courant de la programmation :

Avec le soutien du gouvernement du Québec
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Section Québec
commissionfqlmc@gmail.com
Section France
memoiresfrance@gmail.com
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