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Colloque académique sur le centenaire du Royal 22e Régiment : 100 ans de formation de pointe, de détermination et de fidélité à l’héritage de Champlain

Colloque académique sur le centenaire du Royal 22e Régiment :
100 ans de formation de pointe, de détermination et de fidélité à l’héritage de Champlain

Par Gilles Durand

 

Une marque de reconnaissance.

Une marque de reconnaissance : de g. à d. Dr Marc Imbeault et le Brigadier général Richard Giguère
Crédit photo : Brian Naud, Défense nationale du Canada

Un colloque de deux jours
Les 17 et 18 octobre 2013, un colloque académique est organisé au Collège militaire royal de Saint-Jean pour célébrer le 100e anniversaire du Royal 22e Régiment, le premier bataillon francophone dans l’Armée canadienne. La rencontre se déroule sous la présidence du Colonel du Régiment, le major-général Alain Forand, et sous la coordination pour le contenu scientifique, du Doyen à l’enseignement et à la recherche en humanités et sciences sociales, le Dr Marc Imbeault. Vingt-cinq conférenciers défilent à la barre pour rappeler le parcours unique du Régiment, sa levée, sa formation, sa participation tant aux guerres qu’aux missions de paix, son caractère distinctif au sein de l’Armée canadienne. Comme nous pouvons nous y attendre, l’auditoire se compose des militaires du Régiment, mais aussi de civils en quête d’approfondir le pourquoi et le comment d’aventures gravées dans la mémoire collective. La Commission franco-québécoise sur les lieux de mémoire communs (CFQLMC) participe également à ces journées commémoratives par l’entremise, entre autres, de son coprésident, Denis Racine.

Les débuts du Régiment
Lorsqu’éclate la guerre 1914-1918, elle entraîne dans son sillage le Canada par son statut de colonie britannique. Une première levée de volontaires a lieu à Montréal, mais l’entraînement de base se poursuit à l’extérieur. Saint-Jean fait partie des sites retenus. Les Iroquois, les Français au temps de la Nouvelle-France et les Britanniques après la Conquête reconnaissent la position stratégique de ce site en bordure de la rivière Richelieu. D’ailleurs, une école de formation pour l’infanterie est en opération à partir de 1883.

En vue d’assurer la relève dans ses rangs, le 22e Bataillon doit exercer une force d’attraction sur les Québécois, tant par son expertise militaire que par son caractère francophone. À la suite de pressions d’hommes politiques et d’un mouvement d’opinion favorable dans la population, la décision est prise d’en faire une unité dont la langue de travail et les traditions demeurent fidèles à l’héritage de Champlain. Très tôt, le Bataillon se démarque. Dès 1920, il passe du statut de bataillon à celui de régiment – le régiment se composant de bataillons. Un an plus tard, avec le qualificatif « royal » que lui accorde le roi George V. le 22e Bataillon prend nom de Royal 22e Régiment. C’est aussi en 1920 qu’il est assigné à la Citadelle de Québec, cette dernière servant à la fois de maison-mère, de lieu d’entraînement et d’espace de conservation et de mise en valeur de la mémoire de ses glorieux faits d’armes – un musée entièrement rénové doit d’ailleurs ouvrir ses portes en 2014.

Une image de marque durant 100 ans
Depuis sa création en 1914, le 22e Régiment intervient dans une variété d’opérations au pays et à l’étranger. Il laisse en héritage une contribution marquante aux conflits mondiaux et aux missions de paix des Nations-Unies La Première Guerre mondiale, dont le centenaire sera célébré en 1914, exige beaucoup de sa part, entre autres à Courcelette en septembre 1916, à Vimy en avril 1917, à Chérisy près d’Arras en août 1918, par contre elle lui donne l’occasion d’inscrire de nombreux faits d’armes dans la mémoire collective.

L’expertise et la compétence dans la manière de guerroyer du 22e Régiment de même que ses qualités militaires sont à la base de l’influence indéniable qu’il exerce sur le développement de l’Armée canadienne. De plus, en implantant l’usage du français comme langue de travail, il se fait le fer de lance de l’égalité linguistique au Canada et apporte une contribution significative à la consolidation et à l’épanouissement de la nation québécoise – reconnue par la Chambre des communes du Parlement du Canada le 27 novembre 2006.

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