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Denis Racine dévoile un peu plus sa passion pour l’approfondissement de la relation franco-québécoise

Le coprésident de la Commission franco-québécoise sur les lieux de mémoire communs (CFQLMC), Denis Racine, dévoile un peu plus sa passion pour l’approfondissement de la relation franco-québécoise – à travers l’exercice de sa profession d’avocat.

Par Gilles Durand

« Quarante-cinq années de laborieuses recherches », voilà comment l’auteur évalue le temps consacré en partie à la recherche de ses propres ancêtres. Comment l’expliquer pour tenir compte bien entendu des exigences de sa vie professionnelle et de son intérêt plus large pour la relation franco-québécoise à travers le mouvement associatif? Son ancêtre Étienne Racine est arrivé en Nouvelle-France vers 1637 et est décédé en 1689, mais il a fait un bref retour dans la mère patrie en 1647-1648. D’où une première exigence et, à coup sûr, un plaisir certain : traverser l’Atlantique à la recherche de documents dans les archives françaises, registres de baptême, mariage et sépulture, actes notariés, etc., dont l’information officielle sur leur présence diffère parfois de leur existence plus ancienne. Ces documents posent aussi un défi de lecture particulier qui a obligé l’auteur du texte à s’initier à la paléographie et à faire appel à des généalogistes habituées à leur fréquentation, Myriam Provence et Josée Tétreault.

Néanmoins les découvertes sur la famille et l’approfondissement des connaissances sur l’époque ont toujours été au rendez-vous. D’abord une famille, celle d’Étienne Racine, dont les ramifications sont beaucoup plus larges qu’imaginées, ensuite un quotidien, dans lequel elle a évolué, bien différent entre la vieille France et la nouvelle  : dans la première, l’importance de la propriété foncière comme le révèlent les contrats de mariage et les dots, les actes de partage, de location et de vente de terre; dans la seconde, les exigences de l’évangélisation et du commerce des fourrures qui viennent s’ajouter à deux prises de possession, « celle de terre et celle de femme ». L’auteur conclut sur une note très inspirante et stimulante : « … la recherche devra être poursuivie, d’autres actes devront être analysés. Plusieurs autres questions demeurent… Mais les découvertes précédemment indiquées ont le mérite d’avoir fait avancer les connaissances sur cet important pionnier du Québec. Et pour le soussigné [Denis Racine], c’est certainement le couronnement de 45 ans de laborieuses recherches (L’Ancêtre, 44, 323, été 2018, p. 286). »

Les intéressés pourront retrouver le texte complet de l’auteur dans le plus récent numéro de la revue L’Ancêtre de la Société de généalogie de Québec. Le périodique est disponible sur papier et en format numérique. Il demeure un compagnon indispensable pour qui veut retracer l’origine de ses ancêtres outre-atlantique.

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