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France/Nouvelle-France – Naissance d’un peuple français en Amérique

POINTE-À-CALLIÈRE PRÉSENTE

FRANCE / NOUVELLE-FRANCE
Naissance d’un peuple français en Amérique

Présentée dans 4 musées français de mars 2007 à mai 2008

L’exposition comménore
l’implantation française en Amérique du Nord

Montréal, le 22 novembre 2006 – Afin de commémorer l’implantation française en Amérique du Nord, Pointe-à-Callière, musée d’archéologie et d’histoire de Montréal présentera en France en 2007 et en 2008, l’exposition France — Nouvelle-France, naissance d’un peuple français en Amérique, réalisée en coproduction avec le Musée du Château des ducs de Bretagne, de Nantes.

Cette exposition rappelle les jours historiques de la fondation des premiers établissements français en Amérique du Nord : l’Île Sainte-Croix et Port-Royal, en 1604 et 1605, et Québec, en 1608. Elle permet aussi de découvrir, entre autres sujets, les motivations des monarques français, de François 1er à Louis XIV, à vouloir coloniser et revendiquer les territoires du Nouveau Monde – et ce qui incitait les sujets français à quitter leur mère patrie pour choisir une colonie à l’avenir incertain : recherche d’une vie meilleure, contrat de travail de courte durée, service militaire, départ plus ou moins volontaire d’orphelines… ou simple besoin d’aventure.

Le parcours : au fil de quatre siècles de peuplement

France — Nouvelle-France, naissance d’un peuple français en Amérique raconte quatre siècles de peuplement français en terre d’Amérique – au fil d’une histoire à la fois singulière, puisque différente à maints égards de celle du peuplement anglophone, et plurielle, car tissée au fil d’échanges consentis, au gré d’enracinements progressifs, au prix de déracinements tragiques.

S’amorçant au 16e siècle, le parcours couvre toute la période du Régime français, jusqu’à la Conquête britannique et au traité de Paris en 1763. L’exposition se termine en ramenant les visiteurs au temps présent. Cinq grandes périodes de l’implantation française sont ainsi revécues au fil chronologique d’autant de zones. Ce faisant, divers territoires sont visités, témoignant de l’expansion progressive du peuplement français sur le continent : l’Acadie, la vallée du Saint-Laurent et les Grands Lacs et, enfin, la Louisiane.

1500 – 1600 : Tentatives

Le 16e siècle voit les premières explorations de Jacques Cartier, en 1534 et 1535, et l’afflux de pêcheurs européens attirés par la richesse des eaux des « terres neuves » et de l’estuaire du Saint-Laurent. Des millions d’Amérindiens étant présents depuis longtemps sur le continent nord-américain, leurs premiers contacts avec des Européens constituent un propos majeur.

1600 – 1650 : Ancrages

Le 17e siècle constitue la période la plus décisive de l’implantation française en Amérique du Nord. Aux tentatives infructueuses succèdent des établissements qui se veulent permanents et dont la fondation marque le coup d’envoi de la colonisation française : l’Île Sainte-Croix et Port-Royal (Acadie), en 1604-1605 ; Québec, en 1608 ; Trois-Rivières, en 1634 ; et Montréal, en 1642.

1650 – 1700 : Assises

En 1653, une centaine de Français formant « La Grande Recrue » débarquent à Montréal, sauvant ainsi la jeune colonie. Dix ans plus tard, la mère patrie adopte une véritable politique coloniale, par le biais de mesures visant à peupler de Français les territoires explorés par ses ressortissants – et sur lesquels elle entend exercer sa prédominance. Les militaires des régiments chargés de défendre la Nouvelle-France se font offrir des terres au terme de leur service, ce qui insupra plusieurs d’entre eux à s’installer. Louis XIV envoie aussi, par centaines, des filles à marier, les « filles du roi ». Ces mesures, et la fécondité remarquable des unions ainsi formées, établissent de manière irréversible une population française.

1700 – 1750 : Expansions

Les personnes nées en Nouvelle-France constituent désormais la majorité de la population. Mais si l’apport de l’immigration métropolitaine n’est plus dominant, il garde son importance par la diversité de ses apports. On observe aussi des mouvements migratoires intérieurs : des « enfants du pays » s’en vont coloniser d’autres territoires de la Nouvelle-France, dont la Louisiane.

1750 – 1800 : Fin… et suite!

La Guerre de Sept Ans, au cours de laquelle France et Angleterre s’affrontent par

Château-Richer, du cap Tourmente et de la pointe orientale de l'île d'Orléans

Vue de Château-Richer, du cap Tourmente et de la pointe
orientale de l’île d’Orléans, près de Québec,
par Thomas Davies, 1787.
Source : Musée des beaux-arts du Canada, Ottawa

colonies interposées, donne lieu à d’importants mouvements migratoires entre la Nouvelle-France et l’Europe. La déportation des Acadiens (1755) constitue l’un des plus importants déplacements de population de cette période agitée. Des hommes, femmes et enfants débarqués de force dans les colonies britanniques ou en Europe, certains reviendront en Acadie, alors que d’autres s’installeront en Louisiane, là où des Cajuns se sont établis.

Mais si la Conquête britannique a mis un terme à la Nouvelle-France, colonie française d’Amérique du Nord, elle n’a pas pour autant effacé une présence française désormais solidement ancrée en terre d’Amérique. Acadiens, Québécois, francophones du reste du Canada ou des États-Unis… ils sont 15 millions, aujourd’hui, à continuer de parler français en Amérique du Nord.

Cette exposition, soulignons-le, accorde une attention particulière au rôle joué par les Amérindiens. La survie des colons français, l’épanouissement économique et la connaissance même du continent, reposent pour une large part sur la contribution incontournable, et pourtant combien méconnue, des nations amérindiennes. C’est en effet grâce à ses alliés amérindiens que la Nouvelle-France réussit à se développer et à se maintenir en force sur un immense territoire en Amérique du Nord, alors même qu’elle était 20 fois moins peuplée que la Nouvelle-Angleterre.

L’itinérance de l’exposition

Au Canada, l’exposition a été inaugurée à Halifax, à Pier 21, le 1er juillet 2004 et a été présentée jusqu’au 2 janvier 2005, puis au Musée acadien de l’Université de Moncton du 31 mars au 5 juin de la même année.

En France, l’exposition sera inaugurée au Musée du Château des ducs de Bretagne à Nantes du 9 mars au 10 juin 2007, puis à la maison Champlain à Brouage de 28 juin au 14 octobre 2007, au Château-musée de Dieppe, du 18 octobre au 27 octobre 2007 et finalement à la Maison de l’émigration française au Canada de Tourouve, du 18 février au 25 mai 2008. L’exposition reviendra enfin en Amérique en 2008, à Pointe-à-Callière.

À propos de Pointe-à-Callière

Pointe-à-Callière, musée d’archéologie et d’histoire de Montréal, a pour mission la mise en valeur du patrimoine archéologique d’ici et d’ailleurs. L’exposition permanente Ici naquit Montréal, un parcours souterrain nouvellement réaménagé au cœur d’authentiques vestiges, et de nombreuses expositions temporaires comme Lumières sur le Vieux-Montréal font découvrir l’histoire de la métropole. Le Musée s’emploie aussi à faire connaître le patrimoine archéologique mondial. À preuve, de nombreuses expositions internationales, dont Premier or du monde, secrets anciens, réalisée avec la Bulgarie, L’archéologie et la Bible – du roi David aux manuscrits de la mer Morte, présentée en 2003, Océanie, et dernièrement Japon, une exposition sur la préhistoire japonaise en partenariat avec le Musée National de Tokyo. Rappelons que Pointe-à-Callière se trouve sur le site même de la fondation de Montréal et qu’il a été inauguré en 1992.

L’exposition France — Nouvelle-France est réalisée en coproduction par Pointe-à-Callière, musée d’archéologie et d’histoire de Montréal et le Musée du Château des ducs de Bretagne, de Nantes. Cette exposition bénéficie du soutien financier du ministère du Patrimoine canadien pour les programmes suivants : le Programme d’aide aux musées, le Programme Partenariat culturel et économique du Canada atlantique de l’Agence de promotion économique du Canada atlantique, l’Accord Canada-France pour la coopération et les échanges dans le domaine des musées; du ministère des Affaires étrangères et du Commerce international du Canada par son Programme Canada-France 2004; du Ministère de la culture et de la communication de France, Direction des musées de France, de la Mairie de Nantes, d’Air Canada, de Historia ainsi que de la Ville de Montréal et de la Fondation Pointe-à-Callière.

Informations : Catherine Roberge / Communications
(514) 872-7858
croberge@pacmusee.qc.ca

Pointe-à-Callière, musée d’archéologie et d’histoire de Montréal
350, place Royale, Vieux-Montréal (Québec) H2Y 3Y5
Tél. : (514) 872-9150
Internet : www.pacmusee.qc.ca
Matériel photographique disponible auprès de croberge@pacmusee.qc.ca

Avec le soutien du gouvernement du Québec
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