Skip to content Skip to footer

La Francophonie, le dialogue des cultures et la mémoire. Mise en contexte

Bulletin no 26, septembre 2008

La Francophonie, le dialogue des cultures et la mémoire.

Mise en contexte

L’adoption en octobre 2005, par l’Unesco, de la Convention sur la promotion et la protection de la diversité des expressions culturelles [entrée en vigueur le 18 mars 2007 – voir http://portal.unesco.org/la/convention.asp?KO=31038&language=F#1 , a consacré une mobilisation internationale en faveur d’un traitement spécifique des biens et services culturels dans le cadre d’une économie de plus en plus mondialisée.

 

Succès diplomatique pour la Francophonie et ses membres, notamment la France et le Québec, ce temps fort marque aussi une réussite éclatante pour les défenseurs de la culture et du droit des États d’adopter et de mettre en œuvre des politiques culturelles.

 

On retiendra surtout de cette Convention internationale qu’elle contribuera à protéger les biens et services culturels des règles de libéralisation des marchés, parce que ces biens et services jouissent d’une double nature en étant aussi porteurs d’identité et véhicules d’un imaginaire propre.

 

Il est significatif à cet égard que l’un des principaux points de litige dans l’avènement d’un consensus international, par ailleurs remarquable au point d’arrivée, ait été l’articulation entre la Convention et les règles commerciales.

 

Ce qui est moins connu cependant, c’est que, parmi les arguments au soutien de la protection et de la promotion de la diversité des expressions culturelles, figurait également la protection des traditions et de la mémoire. En effet, les industries culturelles véhiculent les fruits d’une création contemporaine comme elles véhiculent également des traditions.

 

Sans confondre le champ de la Convention sur la promotion et la protection de la diversité des expressions culturelles avec celui d’une autre convention de l’Unesco portant sur le patrimoine immatériel, il demeure que la création et la transmission d’un imaginaire et de composantes identitaires reposent largement sur les industries culturelles, donc sur les biens et services culturels.

Dans l’article intitulé « La Francophonie et le dialogue des cultures : de l’exception culturelle à la française à la Convention de l’UNESCO [», l’auteur, Aurélien Yannic, décrit la genèse de ce grand succès diplomatique pour la Francophonie qu’est la Convention sur la promotion et la protection de la diversité des expressions culturelles.

La rédaction

 

Avec le soutien du gouvernement du Québec
Nous joindre
Section Québec
commissionfqlmc@gmail.com
Section France
memoiresfrance@gmail.com
Suivez-nous