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L’Association Québec-France : 35 ans d’implication pour faire connaître et apprécier la France

L’Association Québec-France : 35 ans d’engagement pour faire connaître et apprécier la France

 

Association

Page couverture du magazine
Gracieuseté de l’Association
Québec-France

L’Association Québec-France vient de profiter de la dernière livraison (vol. 30, no 5, automne 2006) de son magazine trimestriel pour souligner sa 35e année d’engagement pour rapprocher la France du Québec. Au cours de cette période, elle a cheminé avec sa jumelle d’Outre-Atlantique, l’Association France-Québec. Cette dernière poursuit des objectifs similaires, mais à l’inverse cette fois, c’est-à-dire faire connaître et aimer le Québec et les Québécois des Français, deux communautés partageant de chaque côté de l’Atlantique une langue et des valeurs communes.

Au fait, êtes-vous sûrs de bien connaître l’Association Québec-France et sa jumelle?

La dernière livraison du magazine livre tous les secrets dans un cahier détachable ayant pour titre : tout savoir sur Québec-France. Spécial 35e anniversaire.

Dirigées chacune par un bureau national et un conseil d’administration et supportées par un secrétariat national, les deux associations prennent appui sur un vaste réseau d’au-delà de 7 000 adhérents et adhérentes répartis dans 91 associations régionales : Québec-France compte 25 régionales regroupant 3 000 membres, France-Québec, 66 régionales totalisant au-delà de 4 000 membres. Forte du soutien des gouvernements de France et du Québec dans le cadre de la Commission permanente de la coopération franco-québécoise, chacune des deux associations met en œuvre des programmes destinés à rapprocher davantage les populations de part et d’autre de l’Atlantique.

Du côté québécois, l’Association Québec-France élabore et administre des programmes qui tiennent compte de l’évolution et des besoins de la société québécoise. Auprès des jeunes, les citoyens de demain, elle tente de créer un engouement pour la France par diverses mesures, depuis l’échange de correspondance jusqu’à l’organisation de voyages pour occuper un emploi saisonnier, effectuer un stage rémunéré ou bien encore découvrir plus intimement un coin du pays des ancêtres. Sur un plan culturel plus général, elle s’implique dans l’attribution de prix littéraire, dans la tenue de concours et d’autres activités, à l’occasion en concertation avec d’autres organismes, tel l’Office québécois de la langue française. Les adultes ne sont pas laissés pour compte, ayant la possibilité de participer à des voyages de découverte ou, dans un avenir rapproché, axés sur un thème particulier.

L’Association Québec-France, une partenaire indispensable de la Commission franco-québécoise sur les lieux de mémoire communs

L’Association Québec-France, tout comme sa jumelle France-Québec, est devenue une partenaire indispensable de la Commission franco-québécoise sur les lieux de mémoire communs, mise sur pied à la fin de l’année 1996. Le président de Québec-France, Jacques Racine, le rappelle en éditorial (p. 3) :

Si nous avons raison d’être fiers de nos actions passées, il est certainement très sage, et c’est là notre devoir, de ne pas perdre de vue l’avenir. En effet, ce qui reste à faire est encore plus important que ce qui a déjà été fait. C’est imprégné de cet axiome que l’Association Québec-France établit ses politiques et propose divers programmes et activités à ses adhérents. Je pense ici notamment à notre implication dans les lieux de mémoire communs…

Le cahier détachable central du magazine en fait mention également par le biais du rappel d’une méthodologie de la commémoration (voir le site Web de la Commission franco-québécoise sur les lieux de mémoire communs ). En fait, cette méthodologie fait partie d’une publication plus large produite par l’Association Québec-France et le Comité de commémoration de la Commission franco-québécoise sur les lieux de mémoire communs. L’ouvrage, intitulé Synthèse du Séminaire de Trois-Rivières sur les notions de lieux de mémoire franco-québécois, présente les actes d’un colloque tenu en septembre 2004 en vue de rappeler des notions de base et replacer la commémoration dans son contexte plus large :

L’importance d’un lieu pour la mémoire collective ne repose pas sur sa localisation ou sur son importance géographiques actuelles, mais est fonction de ce qu’il représente pour l’histoire collective;

Les grandes étapes opératoires de la commémoration sont a) l’inventaire des lieux de mémoire pour ne rien oublier et établir un ordre de priorité; b) leur approfondissement, c’est-à-dire leur mise en contexte à partir des connaissances mises au jour par les chercheurs scientifiques et aussi par tous ceux qui sont détenteurs d’un savoir collectif, qui peut apporter beaucoup et sans qui les spécialistes ne pourraient faire l’histoire — il ne faut pas l’oublier, un lieu ne renferme pas de mémoire en soi, il faut la ressussupr et la réactiver dans le présent —; c) la mise en valeur par une action ponctuelle bien préparée en concertation avec le milieu de même que par des actions répétitives, car la mémoire est une faculté qui oublie — Il est essentiel de remettre le passé au présent, de sussupr et d’entretenir l’émotion. Le lieu de mémoire doit être bien intégré au milieu, il doit être approprié ou réapproprié collectivement, pour qu’il puisse perdurer — ;

Le travail en concertation et en partenariat, car les lieux retenus pour commémoration n’ont pas de mémoire en soi; il importe de la reconstituer à partir de celle que détiennent les chercheurs universitaires, le grand public, les mouvements associatifs, telles les sociétés d’histoire et de généalogie, les organismes gouvernementaux et municipaux — ces derniers ayant des ressources supérieures aux associations fonctionnant sur une base de volontariat —.

Des nouvelles de France qui intéressent la mémoire des Québécois

La mémoire commune franco-québécoise, c’est celle qui rappelle le souvenir de la France passée et actuelle au Québec de même que celle de la Nouvelle-France et de l’Amérique française d’aujourd’hui en France. La dernière livraison du magazine y consacre un article sous la plume de René Cloutier intitulé « Un ingénieur provençal à Québec ».

En juin 2006, la présidente de la régionale Terres de Provence-Québec de l’Association France-Québec, Janine Giraud-Héraud, organise une activité pour célébrer le 250e anniversaire de la mort de Gaspard-Joseph Chaussegros de Léry, ingénieur en chef du roi en Nouvelle-France, né à Toulon en 1682. L’activité donne lieu à un colloque à l’Université de Toulon, centré sur l’œuvre accomplie par celui-ci, et à l’apposition d’une plaque sur la résidence des jardiniers de Versailles à Toulon, la Maison des Jardins du Roy, construite en 1681 sous les soins du père de Gaspard-Joseph Chaussegros de Léry. L’événement présente de l’importance pour les Toulonnais, mais aussi pour les Québécois et pour la Commission franco-québécoise sur les lieux de mémoire communs. Au Québec, Gaspard-Joseph Chaussegros de Léry laisse un riche héritage : on lui doit plusieurs ouvrages de fortifications de même que des interventions sur des édifices religieux et civils. Par son œuvre, l’ingénieur du roi remporte des honneurs de son vivant de même que la concession par le pouvoir royal d’une seigneurie en bordure du Richelieu. Il décède à Québec en 1756 et ses restes reposent toujours dans la crypte de la basilique. Le coprésident français de la Commission franco-québécoise, Pierre-André Wiltzer, entre autres, est du groupe des participants à cet événement.

Vous voulez faire le lien entre les villages d’Ancien Régime de vos ancêtres et les communes françaises actuelles

Dans un article du magazine, intitulé «L’organisation administrative de la France et la décentralisation», Armelle Datin, rédactrice en chef, initie aux structures administratives actuelles. En France, le pouvoir politique se répartit entre l’État et différentes collectivités territoriales :

au sommet, les trois pouvoirs de gouvernement, législatif, exécutif et judiciaire. L’État français est centralisé (ne pas confondre centralisation et déconcentration) : il n’y a pas, aux niveaux inférieurs, délégation du pouvoir législatif et exécutif (c’est-à-dire, dans ce dernier cas, d’échelon gouvernemental en région);

la région — au nombre de 26 —, collectivité territoriale formée de départements, dirigée par un conseil régional avec président, exerçant des pouvoirs, entre autres en matière de santé, d’enseignement (lycées et établissements d’enseignement spécialisé), de formation professionnelle, de développement économique et de transport. La région n’exerce pas de tutelle sur les départements;

le département — au nombre de 100 —, autre collectivité territoriale ayant à sa tête un conseil général et un président, exerçant des responsabilités, entre autres en matière de solidarité sociale, d’enseignement (collèges), d’aide aux entreprises, de voirie départementale et de logement. Le département n’exerce pas de tutelle sur les communes;

le préfet, représentant de l’État central au niveau du département, ayant autorité sur les services déconcentrés de l’État (pouvoir exécutif). Il n’autorise pas au préalable les actes posés par les élus locaux, mais il a le devoir de veiller après l’expérience à ce qu’ils soient conformes à la législation;

la commune — au nombre de 37 000, dont 80 % de moins de 1 000 habitants —, collectivité territoriale locale remplaçant les bourgs, villages et paroisses de l’Ancien régime, ayant à sa tête un conseil municipal et un maire, dont les responsabilités peuvent se comparer à celles de nos municipalités actuelles;

l’arrondissement et le canton ne sont pas des collectivités territoriales; le premier est une circonscription administrative supervisée par un sous-préfet, le second, une circonscription aux fins électorales.

Par là, généalogistes et chercheurs peuvent faire plus facilement la correspondance avec les villages et paroisses de l’Ancien régime; quant aux visiteurs et aux touristes québécois, ils peuvent mieux se situer face à leurs propres structures.

La langue française, un véhicule de communication entre Québécois et Français, et une de ses ressources documentaires. Pouvez-vous différencier Le Petit Larousse illustré du Petit Robert?

Dans la livraison mentionnée, la rédactrice en chef présente une entrevue avec Yves Garnier, directeur du département Petit Larousse et encyclopédies de la maison Larousse. Le Petit Larousse illustré, en l’occurrence l’édition 2007, constitue un instantané de la langue française correspondant à l’année de publication. Destiné à un large public et devant présenter une facilité de manipulation, c’est-à-dire tenir en un seul volume, il intègre les mots nouveaux, tels « barboteuse », « Télé-université », « courriel », « logiciel », tout en évacuant le vocabulaire devenu obsolète, reflétant des réalités périmées. Cet ouvrage de base se veut concret, renfermant des illustrations. Il se veut aussi pratique, évitant que l’utilisateur ait à référer à d’autres ouvrages : c’est ce qui explique son contenu encyclopédique, ajoutant au lexique des noms communs les noms propres de personnes, lieux, événements, choses. Pour Yves Garnier, Le Petit Larousse n’entre pas en concurrence avec Le Petit Robert, le second s’en tenant uniquement aux noms communs et étant destiné davantage aux professionnels de l’écrit.

Le magazine Québec-France, un outil indispensable

Pour tous ceux qui projettent une visite en France ou bien encore l’accueil de visiteurs «du pays d’en face», Le magazine Québec-France est un document d’information à garder à portée de la main.
Visitez le site Web : http://www.quebecfrance.qc.ca/

Gilles Durand

Avec le soutien du gouvernement du Québec
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