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Le Musée des Sœurs de Miséricorde de Montréal : Le secret le mieux gardé en ville est dévoilé

Le Musée des Sœurs de Miséricorde de Montréal
Le secret le mieux gardé en ville est dévoilé

par Gilles Durand

NDLR – L’auteur remercie Julie Duchesne, coordonnatrice du Musée, pour sa collaboration empressée à la préparation de ce texte.

 

Musée des Sœurs de Miséricorde

Crédit : Musée des Sœurs de Miséricorde

Profitez de la belle saison pour visiter le Musée des Sœurs de Miséricorde, un espace qui raconte l’histoire de l’oeuvre d’une communauté et qui l’illustre par des expositions montées à partir des objets de sa collection. La collection permet de plonger au cœur d’une mission controversée à l’époque. Elle comprend environ 600 objets : mobilier et objets de la vie quotidienne de la communauté, horloges et instruments qui marquent le temps, objets de dévotion reliés à la pratique du culte, manuscrits, photographies, peintures originales réalisées par des religieuses. La visite est captivante et instructive à plus d’un point de vue.

 

La Maison québécoise

L’Institut des Sœurs de Miséricorde occupe une place importante dans l’histoire des soins de santé et de services sociaux. La communauté remonte à 1848. Elle a pour mission d’aider les mères célibataires et leurs enfants. La fondatrice est une Québécoise, Rosalie Cadron-Jetté qui répond positivement à la demande de Mgr Bourget. Entre 1849 et 1866, les religieuses de la communauté sont les seules à pratiquer officiellement la sage-femmerie, date de l’abolition de cette pratique sous la pression des médecins et du clergé.

 

Des liens avec la France

L’Institut des Sœurs de Miséricorde est aussi un maillon de la chaîne qui relie le Québec à la France. Il est mis sur pied sous l’influence de Mgr Bourget à la suite de son second voyage en Europe. Sans doute le prélat est-il inspiré par la visite des Sœurs de la Miséricorde de Laval en France, un refuge pour accueillir de jeunes prostituées. Cette dernière communauté est une filiale de la Maison de Bordeaux. De plus, le premier directeur spirituel de l’Institut de Montréal est un prêtre français, considéré austère à l’image du clergé de la France d’autrefois, écrit-on (Pierre Auguste Fournet, Mère de la Nativité et les origines des Sœurs de Miséricorde, 1848-1898, Montréal, 1898).

 

Références :

 
Pour voir et découvrir

Voici les coordonnées du Musée, pour les visites et pour en savoir davantage :

Julie Duchesne, coordonnatrice
Musée des Sœurs de Miséricorde,
12435, av. de la Miséricorde,
Montréal, Qc, H4J 2G3.
Téléphone : 514.332.0550 poste 1-393
Télécopieur : 514.332.8344
Courriel : musee_misericorde@yahoo.ca

Sites Internets :  www.smisericorde.org/Fmusee.htm
www.museemisericorde.org

Facebook : Musée des Soeurs de Miséricorde de Montréal

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