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Le numéro 117 de la revue Cap-aux-Diamants est maintenant en kiosque : au sommaire des commémorations et bien autres choses

Le numéro 117 de la revue Cap-aux-Diamants
est maintenant en kiosque :
au sommaire des commémorations et bien autres choses

Par Gilles Durand

 

Cap-aux-Diamants, 1914 Une année mémorable.

Numéro de la revue Cap-aux-Diamants,  1914 Une année mémorable.

Le présent numéro de la revue Cap-aux-Diamants porte bien son sous-titre 1914 Une année mémorable. Comme celui-ci le laisse entendre, il est question de commémorations, celle que nous venons de vivre à l’occasion du centenaire de la mort de Louis Hémon, le célèbre auteur de Maria Chapdelaine, deux autres à venir, l’une à l’occasion du centenaire de la naissance de l’écrivain, compositeur et chanteur québécois, Félix Leclerc, qui a contribué au rayonnement du Québec bien au-delà de ses frontières, l’autre à l’occasion du centenaire du début de la Première Guerre mondiale.

Au chapitre de la Grande Guerre 1914-1918, le lecteur y trouve deux textes, l’un de Serge Bernier sur les 100 ans du Royal 22e Régiment, l’autre de Carl Pépin sur la mobilisation des Français vivant en sol québécois, le 2 août 1914 sur l’ordre du président de la République française. Cette dernière étude incite à un rapprochement avec l’attitude des Québécois qui participent volontairement à la Grande Guerre, mais qui s’opposent à la conscription mise en force à l’été 1917.

D’autres sujets sont également traités dont le lecteur retrouve le titre au sommaire. Nous aimerions cependant attirer l’attention sur une contribution du coprésident québécois de la Commission franco-québécoise sur les lieux de mémoire communs, Denis Racine. Collectionneur et passionné pour l’étude des médailles, celui-ci présente la médaille frappée pour rappeler le souvenir de George-Étienne Cartier. Dans l’histoire canadienne, Cartier est une figure qui ne laisse pas indifférent : nous le retrouvons, entre autres, impliqué dans la cause des Patriotes et la bataille de Saint-Denis en novembre 1837, comme participant aux conférences de Charlottetown, de Québec et de Londres qui donnent naissance à la Confédération canadienne le 1er juillet 1867 et aussi comme auteur de la célèbre chanson O Canada, mon pays, mes amours. La médaille, écrit Denis Racine, « a été frappée par la maison montréalaise Caron et frères. Elle est en deux modules, l’un d’un diamètre de 80 mm, en bronze et en argent, pour les invités d’honneur, et l’autre de 35 mm, en bronze, pour le grand public. Trois exemplaires en or sont offerts au roi George V (qui avait, depuis Londres, présidé la cérémonie du dévoilement du monument Cartier à Montréal, en 1919), au président des États-Unis et au président de la République française (p. 34). »

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