A- A A+
jeudi 28 mars 2024

Commission de la mémoire franco-québécoise

  • 1
  • 2
  • 3
  • 4

CMFQ ColloquePF 600x80 2

Molière

Réseau d'Archives des francophonies nord-américaines

 

Service des archives de la Congrégation de Notre-Dame

2330, rue Sherbrooke Ouest
Montréal (Québec) H3H 1G8

Téléphone : 514 931-5891, poste 253
Courriel : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Personne ressource : Marie-Josée Morin, coordonnatrice du Service des archives

 

Bref historique de l'organisme
Le Service des archives de la Congrégation de Notre-Dame est fondé en 1877. Sa mission est de servir la Congrégation de Notre-Dame en étant sa mémoire vivante et de faire connaître à la société la contribution de la Congrégation depuis 1653.

En 1653, Marguerite Bourgeoys, une femme de Troyes en Champagne (France), traverse l'océan à l'invitation de Paul de Chomedey de Maisonneuve, gouverneur de Ville-Marie (Montréal), pour participer au développement de la colonie en enseignant aux enfants.

L'ouverture de la première école montréalaise en 1658 est à l'origine de l'œuvre d'éducation poursuivie par la Congrégation de Notre-Dame (CND). En 1669, Monseigneur de Laval autorise les membres de la Congrégation à enseigner partout dans son diocèse dont le territoire comprend toute la Nouvelle-France. En 1670, Marguerite Bourgeoys retourne en France; elle en revient en 1672, non seulement avec quatre nouvelles recrues pour sa communauté, mais aussi avec des lettres patentes portant la signature de Louis XIV. En 1698, au terme d'une lutte acharnée pour préserver le statut non cloîtré de l'institut, la règle de la Congrégation reçoit l'approbation canonique, et ses membres font profession publiquement pour la première fois. Marguerite Bourgeoys, décédée en 1700 à l'âge de 79 ans, est canonisée par le pape Jean-Paul II le 31 octobre 1982.

Au cours des 350 dernières années, Marguerite Bourgeoys et les religieuses de la communauté ont conçu, réalisé et constamment amélioré un programme éducatif qui a joué un rôle significatif dans le développement de la société. La Congrégation a fondé et dirigé plus de 340 institutions scolaires, majoritairement  publiques, en plus d'enseigner dans plusieurs autres établissements. Les programmes vont de la maternelle jusqu'au niveau universitaire. Au tournant du 20e siècle, la Congrégation s'est engagée plus activement dans un mouvement pour l'accès des femmes aux études supérieures. L'œuvre se poursuit maintenant à travers différentes missions sous le sceau de l'éducation libératrice, et ce, au Canada, aux États-Unis, au Japon, en Amérique latine et en France.

Présentation générale des fonds et collections se rapportant aux rubriques suivantes:

  • Nouvelle-France
    La collection des archives de la Congrégation de Notre-Dame sous le Régime français est composée d'un ensemble de documents qui témoignent de la fondation de la communauté par Marguerite Bourgeoys, de son organisation, de son fonctionnement et de la réalisation de son œuvre d'éducation. Les sœurs de la Congrégation n'étant pas cloîtrées, elles ont pu se déplacer vers les villes et villages de la vallée du Saint-Laurent à partir de Ville-Marie (Montréal) pour répondre aux besoins de la population. De 1727 à 1758, les religieuses sont également présentent à Louisbourg,  sur l'île du Cap-Breton (Nouvelle-Écosse).

  • Canada français hors Québec
    C'est à partir de 1841, avec la fondation de la mission de Kingston, que la Congrégation étend son action jusqu'au Haut-Canada (Ontario) en dirigeant d'abord des institutions de langue anglaise. En 1868, l'ouverture de l'établissement privé bilingue Notre Dame Convent à Ottawa permet l'introduction du programme d'enseignement en français dans cette province.

    Du côté des maritimes, la Congrégation retourne en Nouvelle-Écosse en 1856 avec l'ouverture d'une première école à Arichat, mais elle ne s'établira de façon stable dans cette province qu'en 1880 à Pictou. Les religieuses atteignent l'Île-du-Prince-Édouard en 1857 avec la fondation d'une institution scolaire à Charlottetown. Pour sa part, le Nouveau-Brunswick accueille des sœurs à Newcastle dès 1869. Au début de ces missions, les religieuses répondent aux besoins de la population en français et en anglais, mais les activités d'enseignement sont plus axées vers cette dernière langue au fil des années. L'œuvre francophone débute avec la fondation d'un couvent à Bathurst en 1871 ou 1872. La présence de la CND est particulièrement riche sur le territoire acadien : on retrouve des missions à Caraquet (1874), Saint-Louis-de-Kent (1874), Baker-Brook (1943), Kedgwick (1943), Saint-Ignace (1957), Saint-Louis-de-Kent (1966), Saint-Jean-Baptiste/Restigouche (1968), Pokemouche (1975), Saint-Léolin (1996).

    Les fondations se multiplient dans chacune de ces provinces. Au 20e siècle s'ajoutent d'autres missions où l'on trouve des sœurs enseignantes francophones et anglophones.

  • Franco-américains
    Les religieuses de la Congrégation de Notre-Dame accompagnent la population canadienne-française lors de son immigration aux États-Unis. Elles ouvrent des écoles qui permettent aux familles de rester attachées à leur langue et à leurs traditions. Au milieu du 19e siècle, l'abbé Charles Chiniquy, prêtre apostat banni du Canada trouve refuge chez les francophones d'Illinois. L'évêque James Duggan de Chicago demande à la communauté d'établir des écoles dans cet État afin de contrer l'influence de l'abbé.

    L'expansion de la Congrégation aux États-Unis débute donc en 1860 avec la fondation de Notre Dame Academy à Bourbonnais. On compte ensuite de nombreuses missions dans des paroisses francophones des villes de sept États américains. En Illinois, on retrouve en plus Kankakee (1865), Saint Anne (1883), Aurora (1884), Chicago (1882); dans le Maine, Portland (1864), Lewiston (1881); dans le Vermont, Saint Albans (1869), Saint Johnsbury (1879); dans le Connecticut, Waterbury (1869); dans le Massachusetts, Cambridgeport (1869); dans l'État de New York, New York City (1886), Bronx (1886), Stapelton/Staten Island (1903) et dans le Rhode Island, Providence (1890). Des fonds d'archives témoignent de la présence du français particulièrement dans les premières années suite à la fondation des établissements scolaires, mais le fait s'estompe peu à peu au fil de l'intégration des Franco-Américains dans leur société d'accueil. Les missions américaines implantées après le début des années 1930 sont anglophones et la présence de la Congrégation de Notre-Dame s'est accentuée suite à l'ouverture d'un premier noviciat à Bourbonnais en 1953.


Hyperliens existants

 

Pièces significatives

Première page du contrat entre Mgr James Duggan, évêque de Chicago, et les sœurs de la Congrégation de Notre-Dame, 1862. Archives Congrégation de Notre-Dame - Montréal.

Première page du contrat entre Mgr James Duggan, évêque de Chicago, et les sœurs de la Congrégation de Notre-Dame, 1862. Archives Congrégation de Notre-Dame - Montréal.

 

Couvent de la Sainte-Famille, institution fondée en 1871, Bathurst-Village (Bathurst), Nouveau-Brunswick, [entre 1871 et 1880]. Archives Congrégation de Notre-Dame - Montréal.

Couvent de la Sainte-Famille, institution fondée en 1871, Bathurst-Village (Bathurst), Nouveau-Brunswick, [entre 1871 et 1880]. Archives Congrégation de Notre-Dame - Montréal.

<-- Sommaire...

champlain vague