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vendredi 29 mars 2024

Commission de la mémoire franco-québécoise

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Molière

Les États généraux sur les commémorations 6 au 8 octobre 2016
Montréal, Gesù – Centre de créativité

Par Gilles Durand

 

Mot d'ouverture de Martine Desjardins, présidente du MNQ.
Mot d'ouverture de Martine Desjardins, présidente du MNQ
Photo Gilles Durand CFQLMC

 

La CFQLMC est fière de présenter, à l'entrée de l'auditorium, des publications sur la mémoire réalisées en partenariat : de g. à d. Marcel Fournier, historien et généalogiste, Robert Trudel, secrétaire général et trésorier.
La CFQLMC est fière de présenter, à l'entrée de l'auditorium, des publications sur la mémoire réalisées en partenariat : de g. à d. Marcel Fournier, historien et généalogiste, Robert Trudel, secrétaire général et trésorier
Photo Gilles Durand CFQLMC

 


Les États généraux sur les commémorations sont une initiative du Mouvement national des Québécoises et des Québécois (MNQ) en partenariat et avec l'appui de plusieurs organismes, dont la Commission franco-québécoise sur les lieux de mémoire communs (CFQLMC). Ils se déroulent à Montréal, au Centre de créativité du Gesù, durant trois jours, du 6 au 8 octobre 2016, sous la coordination de la présidente du MNQ, Martine Desjardins. Les grands thèmes au programme sont la politique nationale de commémoration, le rappel des repères identitaires, le tourisme de mémoire, les organismes de soutien et les acteurs des commémorations, les médias et le financement.

Allocution de Luc Fortin, ministre de la Culture et des Communications.
Allocution de Luc Fortin, ministre de la Culture et des Communications
Photo Gilles Durand CFQLMC

 
Le discours du ministre de la Culture et des Communications, Luc Fortin, clôture la première journée. Celui-ci voit une bonne occasion de souligner la pertinence des États généraux compte tenu de la révision en cours de la Loi sur le patrimoine culturel, entrée en vigueur le 19 octobre 2012.

La politique de commémoration de la France

Conférence inaugurale de Martine de Boisdeffre, conseiller d'État, ancienne directrice des Archives de France et secrétaire général des commémorations nationales.
Conférence inaugurale de Martine de Boisdeffre, conseiller d'État, ancienne directrice des Archives de France et secrétaire général des commémorations nationales
Photo Gilles Durand CFQLMC

 
Les États généraux s'ouvrent par la conférence inaugurale de Martine de Boisdeffre sur la politique nationale de commémoration française. En vertu de celle-ci, le ministre de la Culture délègue sa responsabilité à un Haut-Comité, composé de membres nommés par lui, et placé sous la tutelle de la direction des Archives de France. Le comité établit les personnages et les événements à commémorer en retenant comme balises les 50e et les multiples de ceux-ci, de même que la couverture des grands champs de l'activité humaine (politique, économique, social et culturel). Une fois approuvée, la liste est publiée avec données informatives sur chaque rappel. Les organismes peuvent alors s'en inspirer pour préparer leurs propres projets de commémoration et acheminer ceux-ci aux directions régionales des Affaires culturelles. Celles-ci disposent des budgets de subvention et en assurent le suivi.

Pour qui et pourquoi commémorer?


Panel Complexité des commémorations : de g. à d. Louise Beaudoin, ancienne ministre; Jacques Beauchemin, professeur UQAM, Joseph-Yvon Thériault, vice-doyen UQAM,; John Porter, ancien directeur du MNBAQ, Antoine Robitaille, éditorialiste Le Devoir.
Panel Complexité des commémorations : de g. à d. Louise Beaudoin, ancienne ministre; Jacques Beauchemin, professeur UQAM, Joseph-Yvon Thériault, vice-doyen UQAM,; John Porter, ancien directeur du MNBAQ, Antoine Robitaille, éditorialiste Le Devoir
Photo Gilles Durand CFQLMC


Pour qui et pourquoi commémorer? La commémoration s'adresse à l'ensemble des membres composant une société particulière. Pas de société sans frontières et sans récit (Joseph-Yvon Thériault, vice-doyen UQAM). Le rappel des caractères identitaires d'une communauté « est essentiel au maintien et à l'amélioration de la cohésion nationale et au développement du sentiment d'appartenance essentiel à l'exercice de la solidarité citoyenne », pour reprendre les mots de Laurent Laplante, directeur de la revue L'Action nationale, lors d'une table ronde tenue le 8 octobre.

L'influence de repères identitaires en mutation sur les commémorations
 

Panel Les divers visages du patrimoine : de g. à d. Marcel Fournier, hist. et généalogiste, Marc Chevrier, prof. UQAM, Maxime Huot Couture et Martin Lagacé, Observatoire Justice et Paix, Dinu Bumbaru, dir. Héritage Montréal.
Panel Les divers visages du patrimoine : de g. à d. Marcel Fournier, hist. et généalogiste, Marc Chevrier, prof. UQAM, Maxime Huot Couture et Martin Lagacé, Observatoire Justice et Paix, Dinu Bumbaru, dir. Héritage Montréal
Photo Gilles Durand CFQLMC

 

Conférence Jeux de pouvoir et de mémoire au Québec : Patrice Groulx, historien.
Conférence Jeux de pouvoir et de mémoire au Québec : Patrice Groulx, historien
Photo Gilles Durand CFQLMC


Plusieurs facteurs peuvent donner une couleur particulière aux commémorations : les nouvelles formes de patrimoine, tels les paysages, les savoirs et savoir-faire; l'affaiblissement des fondements spirituels de la société; la cohabitation de communautés aux origines ethniques différentes, française, britannique, etc.; la remise en question des symboles de la survivance, telle qu'elle se manifeste lors des fêtes de la Saint-Jean-Baptiste; le refus de faire voir les mauvais côtés de l'histoire; l'hyperréalisme contemporain, tel qu'il se constate sur les monuments d'aujourd'hui, ceux-ci n'étant plus porteurs de sens immédiatement perceptible et faisant disparaître l'histoire et le plaisir de l'allégorie; la mémoire orientée vers des fins politiques, visant à façonner une nouvelle identité; la mémoire oblique qui reconnaît les faits tout en les réduisant à l'anecdote (Robert Laplante, directeur de L'Action nationale).

 

Panel Commémorations et récit historique : de g. à d. Marc-André Gagnon, doctorant Un. de Guelph, Raymond Montpetit, prof. UQAM, Mathieu Bock-Côté, dir. de la recherche, Institut de recherche sur le Québec.
Panel Commémorations et récit historique : de g. à d. Marc-André Gagnon, doctorant Un. de Guelph, Raymond Montpetit, prof. UQAM, Mathieu Bock-Côté, dir. de la recherche, Institut de recherche sur le Québec
Photo Gilles Durand CFQLMC

 
Le patrimoine doit être transmis tel qu'il a été, avec ses beautés et ses laideurs, de dire Mathieu Bock-Côté. Il ne faut pas se laisser abattre par les fautes du passé, mais plutôt éviter de les répéter. Le patrimoine est porteur de grandeurs, tel celui de la Nouvelle-France. C'est lui qui inspire de l'héroïsme et donne des raisons de durer.

Des accompagnateurs de la mémoire collective

 

Conférence : Michel Belleau, adm. de la Société d'histoire des Filles du Roy.
Conférence : Michel Belleau, adm. de la Société d'histoire des Filles du Roy
Photo Gilles Durand CFQLMC

 

Panel Tourisme et commémorations : de g. à d. Mathieu Bock-Côté, dir. de la recherche, Institut de recherche sur le Québec, Laurier Turgeon, prof. Un. Laval, Pascale Marcotte, prof. Un. Laval, Louise Bourgeois et Stéphane Pinel, créateurs du chemin de Saint-Rémi.
Panel Tourisme et commémorations : de g. à d. Mathieu Bock-Côté, dir. de la recherche, Institut de recherche sur le Québec, Laurier Turgeon, prof. Un. Laval, Pascale Marcotte, prof. Un. Laval, Louise Bourgeois et Stéphane Pinel, créateurs du chemin de Saint-Rémi
Photo Gilles Durand CFQLMC


Les organisateurs et les accompagnateurs de voyages au pays des ancêtres, au Québec comme outre-Atlantique, les guides publiés et les itinéraires touristiques sont autant de moyens de nous mettre en contact avec nos repères identitaires. Se rendre au lieu où nos ancêtres ont vécu, retracer leur maison, marcher dans l'environnement et respirer l'air qui furent les leurs, voilà d'excellents moyens de nous familiariser avec nos racines, de dire Pascale Marcotte. À ce chapitre, un projet original est présenté pour le Québec, le chemin de Saint-Rémi : un itinéraire à emprunter de plus de 800 km reliant Saint-Adrien-de-Ham dans les Cantons-de-l'Est à la municipalité de Sainte-Florence en Matapédia. Le chemin traverse plusieurs villages et met en contact avec un patrimoine architectural du cru, maisons de colons, écoles de rang, églises, sans compter des communautés accueillantes, avides de transmettre leurs savoirs et leur savoir-faire, comme l'ont souligné Stéphane Pinel et Louise Bourgeois, créateurs du chemin de Saint-Rémi.

Des détenteurs de ressources pour la commémoration

 

Conférence Soutenir les commémorations : de g. à d. Étienne-Alexis Boucher, prés. de la Société nationale de l'Estrie, Myriam Hallé, Commission de toponymie, Martin Lavoie, dir. BAnQ pour l'est du Québec, Marcel Jean, dir. Cinémathèque québécoise, Josée Laurence, Musées de la civilisation, Carol Sheedy, Parcs Canada.
Conférence Soutenir les commémorations : de g. à d. Étienne-Alexis Boucher, prés. de la Société nationale de l'Estrie, Myriam Hallé, Commission de toponymie, Martin Lavoie, dir. BAnQ pour l'est du Québec, Marcel Jean, dir. Cinémathèque québécoise, Josée Laurence, Musées de la civilisation, Carol Sheedy, Parcs Canada
Photo Gilles Durand CFQLMC

 
Les organismes de conservation sont nombreux et variés : services d'archives, musées, Cinémathèque québécoise, etc. Les ressources qu'ils renferment sont d'une grande richesse : documents d'archives, photos, documents audiovisuels, films. C'est le cas, d'affirmer Marcel Jean, de la Cinémathèque québécoise, assurant la garde et mettant en valeur de nombreux films inédits « offrant un panorama social et culturel du Québec entre les années 1940 et 1970 ». La Cinémathèque peut même jouer un rôle de coordination pour des projets de diffusion impliquant plusieurs partenaires.

Parmi les détenteurs de ressources documentaires, le monastère des Augustines ajoute un volet original à ses activités de nature archivistique et muséologique, d'affirmer Catherine Gaumond, directrice du musée et des archives du monastère de Augustines. Il met à la disposition des visiteurs un Centre de ressourcement qui permet de loger sur les lieux mêmes où les Augustines ont exercé leurs activités depuis plus de 375 ans.

Les moyens utilisés lors des activités commémoratives

Conférence d'Yves Bergeron, prof. UQAM, « Commémoration et impolitique » : Des tensions existent entre la mémoire collective et la mémoire orientée.
Conférence d'Yves Bergeron, prof. UQAM, « Commémoration et impolitique » : Des tensions existent entre la mémoire collective et la mémoire orientée
Photo Gilles Durand CFQLMC

 

Conférence d'A. J. Casademont, vice-prés. de la Fondation du Musée du Jouet de la Catalogne : commémorations du tricentenaire de la Catalogne.
Conférence d'A. J. Casademont, vice-prés. de la Fondation du Musée du Jouet de la Catalogne : commémorations du tricentenaire de la Catalogne
Photo Gilles Durand CFQLMC

 

Table ronde Les médias et la commémoration : de g. à d. Charles-Philippe Courtois, prof. Collège militaire de Saint-Jean, Louise Pothier, archéologue Pointe-à-Callière, Laurent Laplante, dir. L'Action nationale, Martin Cadotte, réalisateur Le rêve de Champlain, Sophie Imbeault, éditrice, Septentrion.
Table ronde Les médias et la commémoration : de g. à d. Charles-Philippe Courtois, prof. Collège militaire de Saint-Jean, Louise Pothier, archéologue Pointe-à-Callière, Laurent Laplante, dir. L'Action nationale, Martin Cadotte, réalisateur Le rêve de Champlain, Sophie Imbeault, éditrice, Septentrion
Photo Gilles Durand CFQLMC

 

Conférence de Charles-Philippe Courtois, prof. Collège militaire de Saint-Jean : le rôle de l'État dans la commémoration est essentiel.
Conférence de Charles-Philippe Courtois, prof. Collège militaire de Saint-Jean : le rôle de l'État dans la commémoration est essentiel
Photo Gilles Durand CFQLMC

 
Les moyens utilisés sont des plus variés, depuis les dénominations toponymiques jusqu'aux publications, par exemple celles de la maison Septentrion. Ils sont utilisés, parfois individuellement, parfois en synergie.

Louise Pothier, conservatrice et archéologue en chef au musée de Pointe-à-Callière, fait part d'expériences vécues au musée, où les expositions s'accompagnent d'informations sur l'Internet, de conférences, de programmes éducatifs à l'intention de la clientèle scolaire, de rassemblements, de publications et de fouilles archéologiques.

Michel Belleau, administrateur de la Société des Filles du Roy, fait revivre un projet original participant de la reconstitution historique et du voyage organisé. Pour commémorer le 350e anniversaire de l'arrivée du premier contingent des Filles du Roy, la Société d'histoire organise la traversée de l'Atlantique, depuis le port de La Rochelle jusqu'à celui de Québec, de 36 Québécoises en costume d'époque, personnifiant les 36 premières Filles du Roy.

Martin Cadotte, réalisateur de la série Le rêve de Champlain, présente cette production originale en matière cinématographique, une mini-série de 6 épisodes de 30 minutes. Le film est basé sur la biographie de Samuel de Champlain écrite par l'historien américain David Hackett Fisher. En l'absence de document visuel et audio-visuel remontant à l'époque du découvreur, il se veut à la fois une œuvre documentaire et de fiction. Le réalisateur vise à marier habilement le passé et les procédures modernes de diffusion, faisant en sorte que les acteurs racontent l'histoire tout en suscitant l'émotion.

Les organismes promoteurs de la commémoration et de la mémoire

Table ronde La société civile, vigile de la mémoire : de g. à d. É.-A. Boucher, prés. Société nationale de l'Estrie, Denis Racine coprés. CFQLMC, Pierre Graveline, dir. gén. Fondation Lionel-Groulx, C. Gaumond, directrice Musée des Augustines, MariFrance Charette, dir. gén. Fédération Histoire Québec.
Table ronde La société civile, vigile de la mémoire : de g. à d. É.-A. Boucher, prés. Société nationale de l'Estrie, Denis Racine coprés. CFQLMC, Pierre Graveline, dir. gén. Fondation Lionel-Groulx, C. Gaumond, directrice Musée des Augustines, MariFrance Charette, dir. gén. Fédération Histoire Québec
Photo Gilles Durand CFQLMC

 

Le Québec doit avoir une politique nationale de commémoration : Denis Racine, coprés. CFQLMC.
Le Québec doit avoir une politique nationale de commémoration : Denis Racine, coprés. CFQLMC
Photo Gilles Durand CFQLMC


Denis Racine et Pierre Graveline prennent la parole au nom de deux organismes ayant comme mandat principal la commémoration et la diffusion de notre mémoire collective, le premier pour la Commission franco-québécoise sur les lieux de mémoire communs, le second au nom de la Fondation Lionel-Groulx. L'un et l'autre sont unanimes pour déplorer l'absence d'une politique nationale de commémoration, le désintérêt de l'État et le manque de financement accordé pour faire connaître et rappeler nos repères identitaires.

Le coprésident québécois de la CFQLMC mentionne les obstacles que rencontrent les organismes pour planifier des projets et travailler en partenariat, ne connaissant pas les priorités et le financement disponible. Le secrétaire et directeur général de la Fondation Lionel-Groulx, Pierre Graveline, insiste sur le désintérêt de l'État et des pouvoirs publics pour l'intégration de la connaissance de notre mémoire collective dans les programmes scolaires, et surtout pour supporter financièrement les rappels des personnages et événements marquants du passé dans les espaces publics, par exemple la pose de plaques informatives dans le métro de Montréal. « Un peuple ne peut pas se séparer de son passé » conclue-t-il.

Le financement de la mémoire

Table ronde Financer la mémoire : de g. à d. Robert Marquette, 2e vice-prés. MNQ, S. Cordeau, vice-prés. commandites Québecor, Jean Lortie, sec. gén. CSN, L. Pintal dir. TNM.
Table ronde Financer la mémoire : de g. à d. Robert Marquette, 2e vice-prés. MNQ, S. Cordeau, vice-prés. commandites Québecor, Jean Lortie, sec. gén. CSN, L. Pintal dir. TNM
Photo Gilles Durand CFQLMC

 

Conférence de Louis Vachon, président et chef de la direction Banque nationale.
Conférence de Louis Vachon, président et chef de la direction Banque nationale
Photo Gilles Durand CFQLMC


La programmation des États généraux laisse la parole au privé pour sa contribution au financement de la mémoire. En après-midi du 6 octobre, Louis Vachon, président et chef de la direction de la Banque nationale, introduit ce volet en soulignant le lien essentiel entre l'entreprenariat et l'identité culturelle. La Banque soutient les artistes et les créateurs en faisant l'acquisition d'œuvres d'art originales; elle possède à l'heure actuelle une des plus importantes collections d'entreprises au Canada, plus de 7 000 pièces. Elle supporte également des initiatives culturelles d'envergure et est partenaire de grandes institutions culturelles, comme le Musée national des beaux-arts du Québec.

Dans le cadre d'une table ronde sur le même thème en après-midi du 8 octobre, Sylvie Cordeau, vice-présidente à la philanthropie et aux commandites chez Québecor, souligne le projet de l'entreprise pour faire connaître le patrimoine cinématographique : restauration et numérisation des longs métrages québécois pour les rendre accessibles en ligne sur demande, sous forme vidéo; maintien d'une banque de données et d'information sur le cinéma québécois. Québecor ne tire pas d'avantage pécuniaire de ces activités, d'ajouter la conférencière; les revenus provenant de la diffusion des films sont versés aux détenteurs des droits et aux créateurs du cinéma québécois.

Le bilan des États généraux par Raymond Montpetit

Bilan des États généraux et perspectives : Raymond Montpetit, prof. émérite UQAM.
Bilan des États généraux et perspectives : Raymond Montpetit, prof. émérite UQAM
Photo Gilles Durand CFQLMC

 
Parmi les sujets abordés lors des trois jours de rencontre, deux ressortent particulièrement dans le bilan dressé par le professeur Raymond Montpetit : l'éducation des jeunes et du grand public de même que l'importance d'une politique et d'un plan d'action préparés par l'État. Il définit ainsi ce dernier élément : « Un comité responsable : Conseil du patrimoine culturel?, autre organisme conseil, des initiatives en partenariat; – Le ministère de la Culture et des Communications du Québec annonce le programme retenu; – Des organismes déposent des projets à l'intérieur de ce programme et peuvent obtenir une aide; – Un jury de pairs ».

champlain vague