Le coprésident de la Commission franco-québécoise sur les lieux de mémoire communs (CFQLMC), Denis Racine, se joint aux sociétés de généalogie pour raviver le souvenir des militaires du régiment de Carignan-Salières, en honorant leurs descendants d'un certificat
Par Gilles Durand
Denis Racine : Rappeler pour se souvenir
Crédit : Martine Lapointe
Le régiment de Carignan-Salières, au total plus de 1 000 soldats arrivés en Nouvelle-France, en 1665, il y a 350 ans, dans le but de pacifier la colonie naissante, laisse en héritage de nombreuses mémoires. Dans le numéro 122, été 2015, de la revue d'histoire du Québec Cap-aux-Diamants (p. 28-30), l'historien et professeur Jacques Mathieu en relève treize, au nombre desquelles une « mémoire familiale ». En effet, 285 militaires, si nous tenons compte des soldats du régiment d'Alexandre Prouville de Tracy, prennent femme et laisse une « descendance innombrable » (p. 30), d'écrire Jacques Mathieu.
SGQ et CFQLMC : Plusieurs familles retrouvent leur histoire
Crédit : Martine Lapointe
Aussi, le 26 août 2015 au pavillon Desjardins de l'Université Laval, le coprésident de la Commission franco-québécoise sur les lieux de mémoire communs, Denis Racine, participe-t-il à la cérémonie de remise de certificats de descendance aux descendants des soldats du régiment, organisée par la Société de généalogie de Québec (SGQ).
De pareilles cérémonies sont aussi organisées le 19 juin 2015 à Montréal par la Société généalogique canadienne-française en présence du maire de Montréal, Denis Coderre, lui-même descendant d'un soldat, et le 25 août à Trois-Rivières par la Société de généalogie du Grand Trois-Rivières en présence du maire de cette ville, Yves Lévesque.
