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jeudi 28 mars 2024

Commission de la mémoire franco-québécoise

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Molière

Le métier de carilloniste

Un élément de notre patrimoine immatériel et vivant en lien avec notre identité collective

 

par Gilles Durand

 

Carillon de l'Oratoire Saint-Joseph
Andrée-Anne Doane, carilloniste
titulaire de l’oratoire Saint-Joseph
Crédit photo : Marie Laferrière

Il n’y a plus que quelques centaines de carillonistes – le terme est employé à l’Oratoire de préférence à carillonneur pour tenir compte de l’entrée d’une femme dans la pratique du métier – à travers le monde – voir le site Web de la Guilde des carillonneurs de l’Amérique du Nord. Andrée-Anne Doane est de ceux-là. Elle vient récemment de succéder, comme carilloniste titulaire à l’oratoire Saint-Joseph, à Claude Aubin en poste de 1976 à 2009 et qui lui a appris le métier avant de quitter le clavier. Comme nous pouvons le constater, les connaissances se transmettent entre personnes, d’un percussionniste à l’autre.

Faire rendre au carillon de l’Oratoire toute sa sonorité est un honneur et un défi qu’Andrée-Anne Doane sait bien relever. Le carillon, composé de 56 cloches d’un poids total de 10 900 kg, est unique au Québec – voir aussi le site de la Fédération mondiale du carillon. Il avait été fabriqué par la fonderie Paccard d’Annecy-le-Vieux pour la Tour Eiffel. Le hasard a fait qu’un emprunt à l’occasion du 50e anniversaire de l’Oratoire se transforme en une résidence permanente pour l’instrument grâce à de généreux donateurs.

Pour en savoir davantage, consulter le texte de Caroline Montpetit, intitulé « Les métiers méconnus – Sonner les cloches de l’Oratoire » paru dans Le Devoir du 3 août 2011

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